Les objets connectés sont de plus en plus nombreux et touchent de multiples domaines. Ce qui leur manquait ? Des magasins physiques. Mais ce n’est plus le cas ! Lick est le premier concept store à leur être dédié, et la chaîne prévoit d’ouvrir 17 points de vente avant la fin de l’été. 

Mais pourquoi des boutiques Lick ?

Le marché de niche des objets connectés est encore balbutiant : les consommateurs sont dubitatifs sur la réelle utilité de ce qu’ils considèrent comme des gadgets, certains sont même inquiets de leur potentiel impact sur la santé. Mais la courbe des ventes commence à décoller et devrait monter en flèche jusqu’en 2020. D’après les études de marché de Gartner ou encore de l’Idate, le nombre d’objets connectés s’élèvera alors à 80 milliards, soit 6,5 objets par personne ! La naissance du distributeur Lick semble donc justifiée.

Lick : le début d’une épopée connectée

Stéphane Bohbot, PDG d’Innov8, a racheté 17 anciens magasins Phone House. Les enseignes Lick seront principalement implantées en centre commercial dans la région parisienne (Défense, Rosny 2, Carré Sénart, Forum des Halles) et en province (Grenoble, Montpellier, Rennes etc).  Le groupe compte ouvrir 60 à 80 boutiques en France d’ici 3 ans, avec 20 millions d’euros d’investissement. On pourra trouver trois types de magasins: 100-150 m², 60-90 m² et 30-60 m².

Lick veut devenir la référence multimédia et high tech en passant en revue tous les domaines : santé connectée, domotique, wearable devices, loisirs intelligents…

Lick : une nouvelle expérience digitale en magasin

Lick vise les 15-35 ans ultra-connectés. Cela se traduit par un look très jeune et branché. Mais c’est avant tout un concept store qui souhaite faire vivre aux amoureux du connecté une expérience d’achat unique, en ligne comme en magasin. Les consommateurs pourront devenir membre d’une communauté animée par des vendeurs-Community Managers. Pour chaque nouveau membre, ces derniers seront récompensés. Les consommateurs bénéficieront quant à eux de conseils et pourront voter pour les produits qu’ils souhaitent voir en rayons le mois suivant. Tout le monde est gagnant !

«Nous voulons offrir une nouvelle expérience pour les produits numériques en créant un concept de magasins dédiés aux objets connectés» (Stéphane Bohbot)

Lick offre ainsi une expérience digitale et web-to-store inédite, ce qui n’est pas sans nous déplaire. A voir si les simples badauds seront séduits par les objets présentés ou s’ils repartiront les mains vides… Mais cela peut donner des idées de beaux cadeaux, qui changeraient de ceux de La chaise longue

Lick : une affaire à suivre

Lick a de nombreux mérites : tout d’abord, il sauve les emplois de nombreux ex-employés de Phone House, en cessation d’activité. En plus, il offre de bonnes perspectives à des sociétés innovantes sur le marché des objets connectés comme Parrot, Holî ou encore Withings. Mais surtout : il  nous profite à nous ! Inscrivez-vous sur le site pour être au courant des dernières actus en avant-première.

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Que s’est-il passé dans l’univers de la domotique ces jours-ci ? En un coup d’oeil, passez en revue nos derniers tweets sur cette thématique, ainsi que ce qui s’est dit sur d’autres comptes ! Et pour ne rater aucune actualité, vous pouvez passer directement par notre compte Twitter :).

Comment surveiller et contrôler votre maison à distance ? Découvrez Home Control 2 de #Myfox http://t.co/FqXolzbiCO #alarme #domotique — TuttiQuanti (@TuttiQuantiCo) June 15, 2014

#sonte : un #film connecté pour vos fenêtres http://t.co/mtUUgBQYcU — Le Journal du Geek (@JournalDuGeek) June 16, 2014

Chez Kohler, les toilettes aussi sont connectées http://t.co/L4UL1cEJ3Y — TuttiQuanti (@TuttiQuantiCo) June 11, 2014

Apple va transformer votre iPhone en box domotique http://t.co/avj1dIzroA http://t.co/VvuFOewx4r — Myfox (@myfox) June 16, 2014

Avez-vous entendu parler de #LumiSmart, la #lampe de bureau connectée aux multiples fonctions? http://t.co/xFseRlflDe #capteurs #LED #Wifi — — TuttiQuanti (@TuttiQuantiCo) May 23, 2014

#technos Heos by Denon : une gamme de produits multiroom en réseau sans fil http://t.co/lE40Xynzo7 — Denis Fruneau (@akemoi) June 16, 2014

Beau temps. Soleil. Sécheresse… Attention à ne pas laisser mourir vos #plantes ! Découvrez le #PlantLinkhttp://t.co/89oW0tgRig#arrosage — TuttiQuanti (@TuttiQuantiCo) May 23, 2014

Striimlight, l’ampoule musicale connectée ! http://t.co/hhio2ZOeoz — Domadoo (@domadoo) April 4, 2014

Une ambiance colorée grâce aux ampoules connectées Hue de Philips http://t.co/dnaVYjcN4x — Maison et Domotique (@cedriclocqueneu) June 4, 2014

 

Une ambiance maîtrisée avec l’ampoule connectée haut parleur Lumisky | TuttiQuanti – Tout sur le Qua… | @scoopit http://t.co/7luoCwDhXT — Mau (@M_appleRS) June 12, 2014

Colorer son quotidien avec les ampoules LED connectées Digital Native http://t.co/6q9l0pXFdT
— TuttiQuanti (@TuttiQuantiCo) April 29, 2014

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La domotique permet une surveillance de la maison de plus en plus efficace. Le pack Home Control 2 de Myfox assure la protection de vos biens et de vos proches, que vous soyez chez vous ou absents. Vous pouvez désormais contrôler votre maison facilement depuis votre ordinateur, tablette ou smartphone, et agir vite en cas de problème. 

Home Control 2 : qu’est ce que c’est ?

Une alarme sans fil intelligente qui permet de sécuriser une maison de 2 ou 3 pièces. Elle fonctionne grâce à un capteur TAG, élaboré et breveté en partenariat avec le C.N.R.S. qui détecte les ouvertures, vibrations et chocs (uniquement anormaux, il ne se déclenche pas au moindre claquement de porte). Le capteur peut être placé sur une issue, pour prévenir d’une intrusion indésirable, ou sur un objet, pour vous alerter de son vol. Home Control 2 est également composé d’un détecteur de mouvement (qui ne tient pas compte des animaux) et d’une sirène pour faire fuir les cambrioleurs.

Une surveillance connectée :

Vous gardez l’œil sur votre maison en direct et à distance depuis votre smartphone ou tablette grâce aux applications compatibles. Elles fonctionnent sous iOs et Android et sont gratuites. Elles ont plusieurs fonctions :

• Vidéosurveillance : il vous faut pour cela rajouter des caméras Myfox
• Alarme : vous pouvez enclencher ou désactiver l’alarme (voir photo)
• Domotique : il est possible de contrôler les lampes, appareils, volets électriques et, bientôt, le chauffage

Home Control 2 est compatible avec de nombreux accessoires pour s’adapter à vos besoins spécifiques : détecteur de fumée, sirène extérieure, caméras de surveillance, etc.

Home Control 2 : comment ça marche ?

Plus Plug & Play, tu meurs :

1. Connectez la centrale MyFox à Internet (elle est compatible avec n’importe quelle box ADSL)
2. Collez les capteurs près des portes et fenêtres par adhésif double-face
3. Posez la caméra
4. Vaquez à vos activités l’esprit tranquille, en checkant votre appareil de temps en temps. En cas d’effraction, vous êtes instantanément avertis par une notification mail gratuite, ou par un SMS / une alerte vocale optionnels.

Voici la publicité présentant Home Control 2 :

Assurez la sécurité de votre maison pour 557€ sur Amazon !

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Ne riez pas, c’est dorénavant un fait ! Grâce à la domotique, la maison est connectée jusqu’aux WC. Découvrez Numi, des toilettes intelligentes au summum du haut-de-gamme. 

Qu’est ce que c’est ?

Des toilettes. Mais pas n’importe quelles toilettes. Des toilettes de luxe ! Et si les WC n’étaient plus un simple objet un peu tabou où l’on fait ses besoins, mais un meuble design que l’on est fiers d’utiliser et de mettre à la disposition des convives ? C’est le défi que s’est lancé Kohler. D’abord conçues et lancées en 2011, le fabricant les a récemment modernisées en améliorant design et fonctionnalités.

A quoi ça sert ?

• Avant…

Vous êtes d’abord accueilli(e) par un message vocal personnalisé et une lumière d’ambiance réglable. Plus besoin de relever la lunette… Elle le fait automatiquement grâce à un détecteur de présence humaine. Le siège s’ajuste également à votre taille grâce à des capteurs situés au niveau du sol.

• Pendant…

Exit, la sensation du carrelage froid : Numi dispose d’un réchauffe-pieds. Vos fesses, elles, ont droit à un siège chauffant. Bien sûr, la température est réglable en fonction de la saison !

Vous pouvez contrôler les toilettes à distance et paramétrer les fonctionnalités en fonction de vos préférences grâce à une télécommande écran LCD tactile.E

En ce qui concerne la musique d’ambiance, plusieurs choix s’offrent à vous : la programmer directement depuis votre smartphone grâce au Bluetooth 4.0, écouter votre playlist en insérant une carte SD dans le lecteur spécifique ou profiter de la radio via deux haut-parleurs.

• Après…

La toilette finale est elle-aussi 100% personnalisée : vous réglez la pression et la température du jet de la douchette intégrée, ainsi que le volume d’eau évacué. 

Numi assure enfin votre discrétion par un système de désodorisant automatique. 

Informations pratiques

• Vous pouvez changer la couleur du socle des WC grâce à un système d’éclairage (7 couleurs au choix). Vos toilettes : un lieu tendance digne des clubs parisiens colorés et cosy ?
• Les toilettes Numi sont en acier inoxydable.
• Elles sont commercialisées au prix de 6400 dollars, soit environ 4.920 €…!

On vous laisse découvrir la vidéo de présentation de ces toilettes ultra-connectées :

Votre verdict sur Numi : utile ou futile ?

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LumiSmart est une lampe de bureau dotée de multiples capteurs qui font d’elle la lampe la plus intelligente et multifonctionnelle de sa génération. Après les ampoules LED connectées Digital Native, découvrez cette nouvelle révolution de l’éclairage.

LumiSmart, quézako ?

Elle a assurément un petit air de la très célèbre lampe des studios Pixar. Vous l’avez convoitée à chaque fois qu’un film commençait, vous avez aujourd’hui droit à la même originalité. Merci à la domotique, ainsi qu’à la société coréenne Magic Eco, pour avoir permis la création de cette lampe de bureau connectée et intelligente. Elle est connectée en WIFI et peut ainsi être contrôlée à distance, depuis un smartphone Android ou iOS.

LumiSmart, comment ça marche ?

Cette lampe est composée de différents capteurs, et c’est eux qui la rendent justement si spéciale.

• Un capteur de température et d’humidité qui permet d’adapter la lampe à l’environnement dans lequel l’utilisateur se trouve
• Un micro de reconnaissance vocale
• Une caméra qui assure la capture des films et vidéos
• Un capteur de mouvements qui détecte la présence de l’utilisateur
• Un haut-parleur qui diffuse de la musique

Il ne s’agit donc plus d’une simple lampe, mais d’une lampe 5-en-1, dont les capteurs facilitent la vie de son possesseur grâce à des scénarios prédéfinis. Par exemple, vous pouvez régler l’extinction ou l’allumage de la lampe en fonction de la détection des mouvements. Vous avez également la possibilité de recevoir des push notifications en temps réel en cas de changement de température. La fraîcheur de la pièce ne vous prendra plus au dépourvu !

Mais encore ?

LumiSmart est éco-friendly et ne consomme pas beaucoup d’électricité ! Comment ? Grâce à ses LEDs, au capteur de luminosité qui adapte l’éclairage à la luminosité ambiante et à la connectivité sans fil qui permet d’éviter la surconsommation.

L’interface de programmation des scénarios est très ergonomique et accessible à n’importe quel d’utilisateur.

LumiSmart, infos pratiques

Cette lampe au design épuré est née d’une campagne de crowdfunding lancée sur Indiegogo.  Elle sera disponible à partir de Septembre 2014 au prix de 199$.  LumiSmart est probablement l’un des objets connectés les plus complets du marché, en proposant des fonctions de contrôle d’environnement, d’optimisation d’énergie et de surveillance. Mais qu’est ce que VOUS en pensez ?

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La domotique s’étend même à l’utilisation d’objets connectés pour la surveillance de vos plantes d’intérieur ! Après le Koubachi et le Flower Power, découvrez le Plant Link ! Grâce à ce capteur, vos végétaux sont (presque) assurés de rester en bonne santé (ou alors, c’est que vous souhaitez vraiment leur mal).

Le Plant Link en cinq super-pouvoirs :

Le Plant Link est un capteur connecté capable de…

- Suivre les besoins de 50 000 types de végétaux
- Mesurer leur état d’hydratation et de fertilisation
- Analyser les précédentes hydratations grâce à un historique d’arrosage
- Recommander un rythme d’arrosage sur-mesure et adapté à leurs besoins spécifiques
- Et même gérer l’arrosage de vos plantes

Le Plant Link en cinq étapes :

1. Planter le Plant Link dans la terre (pelouse ou pot de fleurs)
2. Connecter la base/boitier à votre wifi (un peu comme on connecte une box domotique à son wifi :-))
3. Connecter le système d’arrosage
4. Définir la programmation : type de végétal, composition du sol, conditions ambiantes de l’environnement, type d’alertes (emails, notifications push ou SMS), etc.
5. Jubiler de ce partenariat fait avec « Dame Nature »

Le Plant Link en cinq caractéristiques:

- Un capteur qui fonctionne grâce à la technologie Zigbee (un système de communication sans fil entre Bluetooth et Wifi)
- Une consommation d’énergie très faible: un an d’autonomie pour 2 piles AAAA
- Une base/boitier qui peut gérer jusqu’à 64 capteurs (situés à moins de 92 m environ)
- Une application mobile dédiée disponible sur iOS et Android (pas de jaloux)
- Une système clé en main qui va de l’analyse de la santé de votre végétal à son arrosage !

Les premiers capteurs Plant Link arriveront en Europe fin 2014 au prix de 75€.

Et pour finir, une petite vidéo :

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Le Striimlight d’Awox est une ampoule musicale connectée parfaite pour diffuser votre musique partout dans la maison. Tout le monde écoute de la musique chez soi. Pourtant il est encore difficile d’écouter de la musique quelque soit l’endroit où l’on se trouve dans sa maison ou son appartement. Avec l’ampoule Striimlight d’Awox, plus besoin de se balader avec son iPod ou de mettre le volume de vos enceintes à fonds… c’est elle qui se charge de la diffuser dans toute la maison.

Que la lumière Et la musique soit !

Côté fonctionnement, rien de plus simple. Il suffit de visser l’ampoule sur sa douille, puis de se connecter à elle en wifi, via l’application mobile fournie gratuitement. Pas de fils, pas de connexion compliquée, vous la vissez à la place de votre ampoule traditionnelle, et en avant la musique !

Il est aussi possible de faire varier l’intensité de la lumière directement depuis l’application.Vous organisez une soirée romantique ? Installez une ampoule Striimlight dans votre salon, diffusez de la musique d’ambiance et au moment opportun, à vous l’ambiance tamisée

Véritable concentrée de technologie, idéale pour les fans de domotique, la Striimlight wifi est vendue 125 euros sur Rue du Commerce, et sa petite sœur Striimlight Bluetooth est disponible pour 79 euros sur Amazon.

Cette ampoule musicale est fabriquée par l’entreprise Awox, PME Montpelliéraine qui vient juste de s’introduire en bourse. Elle est l’aboutissement de l’expertise technologique de cette entreprise dans les connexions entre appareils multimédias. Il n’est donc pas étonnant que cette ampoule révolutionnaire ait été récompensée au CES Las Vegas 2014 par le « CES Innovations 2014 Design & Engineering Award ».

Awox propose également plusieurs autres produits connectés vous permettant d’installer un système audio de qualité partout dans votre maison, notamment grâce à l’adaptateur Striimlink, vendu 99 euros sur Amazon.

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Il faut savoir se faire désirer. Apple l’a bien compris : depuis des mois, les rumeurs se multiplient sur la future montre connectée de la marque. À quoi ressemblera l‘iWatch (dont le nom n’est même pas encore officiel) ? Que fera-t-elle ? Le point sur les dernières informations, à prendre au conditionnel…

La montre Apple serait dotée d’un écran OLED de 1,5 pouce, qui pourrait bien être souple, pour s’adapter à l’arrondi du poignet. Ou, pourquoi pas, flexible comme le G-Flex de LG. En effet, le site coréen DDaily a annoncé que ce serait LG qui fabriquerait l’écran de l’iWatch. Faut-il le croire ? Difficile à dire car l’article a été mystérieusement retiré.

Pour ce qui est des applications, la montre connectée permettrait bien d’analyser sa santé. En effet, plusieurs professionnels de ce domaine ont été récemment recrutés par Apple. Ainsi, le département recherche et développement a engagé Ravi Narasimhan, ancien vice-président recherche et développement de Vital Connect. Son ancienne entreprise commercialise des patchs médicaux qui enregistrent les signes vitaux du porteur. De même, Nance Dougherty a été récemment nommée ingénieure matérielle, après avoir travaillé chez Sano Intelligence. Cette start-up a mis au point un patch, qui mesure notamment le taux de glucose dans le sang. L’iWatch pourrait donc réaliser un bilan de santé du porteur…

Un spécialiste du sommeil, Roy Raymann a également été engagé. Il dirigeait auparavant un laboratoire spécialisé dans les appareils d’analyse du sommeil… La smartwatch d’Apple pourra-t-elle aider son porteur à mieux dormir ?

Autre application possible : la domotique. Certains objets connectés se contrôlent déjà via l’iPhone : c’est le cas, entre autres, du détecteur de fumée Nest ou de la lampe Holî. L’iWatch pourrait également s’en charger et simplifier encore leur usage :  contrairement à un smartphone, on portera la montre en permanence.

Enfin, le chargement pourrait aussi être novateur : d’après certains, l’iWatch sera rechargée grâce aux mouvements du porteur. Selon d’autres, l’énergie solaire lui permettrait de prolonger la durée de la batterie, sans toutefois la recharger complètement. Le New York Times a récemment indiqué que l’écran de la montre serait couvert d’une « couche photovoltaïque ». Il précise également qu’elle se rechargera sans fil, vraisemblablement en se posant sur un support spécial.

D’après la plupart des spécialistes, l’iWatch devrait être disponible à la fin de l’année. Elle pourrait donc être présentée dès le mois de juin. Patience…

Source de l’image à la Une

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Troisième partie de notre série de la semaine, consacrée aux objets connectés et à la science-fiction. Après Bienvenue à Gattaca, où l’on imaginait les données personnelles au service d’une institution totalitaire ; après Deus Ex, où l’on s’interrogeait sur la servitude de l’homme face à la technologie ; voici venir la technologie comme fin en soi, avec le film d’animation WALL-E.

Synopsis : Faites la connaissance de WALL-E (prononcez « Walli ») : WALL-E est le dernier être sur Terre et s’avère être un… petit robot ! 700 ans plus tôt, l’humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, WALL-E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul…
Cependant, sa vie s’apprête à être bouleversée avec l’arrivée d’une petite « robote », bien carénée et prénommée EVE. Tombant instantanément et éperdument amoureux d’elle, WALL-E va tout mettre en oeuvre pour la séduire. Et lorsqu’EVE est rappelée dans l’espace pour y terminer sa mission, WALL-E n’hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite… Hors de question pour lui de laisser passer le seul amour de sa vie… Pour être à ses côtés, il est prêt à aller au bout de l’univers et vivre la plus fantastique des aventures !

(Source : Allociné)

WALL-E Est tout d’abord l’histoire d’une planète Terre ravagée par l’être humain, qui a décidé de s’enfuir dans l’espace, le temps que la vie revienne au sol. On peut considérer qu’il s’agit d’un « conte écologique » : Wall-e est un robot nettoyeur qui développe une conscience en même temps qu’il comprend sa propre solitude. Celle-ci va être brisée par l’arrivée d’EVE, un nouveau robot envoyé pour vérifier le retour de la vie (sous la forme d’une plante). EVE va ensuite retourner au vaisseau humain pour rapporter sa découverte, suivie par Wall-e.

Il n’y a que peu d’enseignement, dans notre cas, à tirer de cette partie. Le problème des déchets s’applique autant à l’emballage d’un yaourt qu’à celui d’un capteur. Et puis comment parler de l’usage de la technologie par l’humain… Quand il n’y a pas d’humain ?

La partie qui nous intéresse est la seconde moitié du film. Wall-e arrive dans un immense vaisseau spatial où la plupart des besoins des résidents sont remplis par une armée de robots. Ils sont obèses, vivent en permanence dans des fauteuils antigrav’ qui les mènent d’un point à un autre, et ne sont même plus capables de se lever. Même leur capitaine en est réduit à faire un discours le « matin » (évidemment, dans l’espace, le cycle jour-nuit est artificiel) à ses administrés, avant de se laisser porter le reste de la journée. En réalité, la plupart des tâches sont assurées par l’ordinateur central, Auto, une sorte de version pervertie du HAL 9000. Celui-ci prend en compte en permanence les besoins des habitants et les satisfait.

C’est ici que les choses se gâtent.

Un monde parfait ?

Le vaisseau Axiom est en quelque sorte devenue un unique organisme au service des humains. Il quantifie les besoins en direct, ce qui le pousse à les standardiser pour plus d’efficacité. Il arrive même qu’il les suggère, lorsqu’il propose aux habitants, tous habillés en rouge, de passer au bleu. Ceux-ci s’exécutent immédiatement : la boucle est bouclée.

Paradoxalement, ce système gère la vie des humains sans pour autant s’assurer de leur santé, alors qu’il en a les moyens. C’est là que se trouve la dérive : le corps quantifié devient simple entité productrice de données, qui appellent des réponses du système, parce que c’est la fonction de ce système. Mais le système n’a pas besoin de l’humain pour survivre.

On peut faire une analogie avec les différents capteurs que nous utilisons. Le principe est le même : une demande > un feedback. Pour le moment, le feedback intervient seulement sous forme de données personnelles, éventuellement partageables. Mais après ?

La domotique prend de l’ampleur, les capteurs se portent de plus en plus près du corps (voir même à l’intérieur, comme on l’a vu hier). Ils communiquent avec nos professionnels de santé, nos proches. Nous avons des frigos qui remplissent eux-mêmes la liste des courses, des machines à laver qui s’adaptent au vêtements placés à l’intérieur. Ces évolutions sont indépendantes pour l’instant, et sans conteste, elles facilitent la vie de leurs utilisateurs.

Le problème survient lors de l’interconnexion des technologies. Par exemple, allier la Hapiforks, la Smart Food Scale, le frigo intelligent et une application comme Poidscible. Toute votre alimentation sera monitorée du début à la fin par une machine qui vous dira quoi acheter, comment le cuisiner et comment le manger. Toute sortie du processus sera sanctionnée par l’un ou l’autre des services, car moins performant.

L’homme du futur, sans sa béquille lui apportant les réponses.

L’humain n’est plus assisté par la technique, c’est la technique qui devient prioritaire et l’humain secondaire. Le « pourquoi » est peu à peu cannibalisé par le « comment » (on rappellera que le mot « technique » vient du grec technè, qui à l’époque désignait « la manière dont les choses sont conçues »). Il faut voir ce problème comme étant d’ordre ontologique, qui a trait à la nature même de l’homme* : de sujets, nous devenons objets.

C’est le troisième et dernier risque que l’on pourrait imputer à l’évolution des objets connectés que nous traitons ici, le troisième « dépassement ». La profusion des données peut être utilisée à l’usage d’un totalitarisme soft, qui ne dirait pas son nom. Elle peut être si liée à l’homme qu’on ne voit plus la différence ni physique ni morale entre les deux. Ou elle peut dépasser l’homme, qui devient donc une simple composante du système. Une composante annexe au final, puisque l’interconnexion prend les décisions d’elle-même, selon sa logique.

Pas besoin d’imaginer une intelligence artificielle pour ça.

*et au passage, le rédacteur comprendrait très bien que ça ne vous intéresse pas.

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